Dossier iconographique
présenté par Jean Goy
préface de Claude Taittinger
L’ensemble monumental de Saint-Nicaise occupait les hauteurs méridionales de Reims, à l’extérieur de la Cité antique. Commencée en 1231, la construction de l’église et de l’abbaye se prolonge jusqu’au XVIIème siècle. Sur cet emplacement, s’élevait jadis l’ancienne église Saint-Agricole, lieu de sépulture traditionnel des évêques à l’époque gallo-romaine, remplacé en 1060 par un établissement bénédictin pour accueillir un nombre croissant de pèlerins vénérant plus particulièrement les reliques de l’évêque Nicaise, martyrisé par les Vandales en 407. Troisième édifice religieux de Reims par ses dimensions imposantes, l’église Saint-Nicaise est contemporaine de la cathédrale et, par son architecture comme par son décor, elle n’avait rien à envier à la plupart des grandes cathédrales gothiques édifiées à cette époque dans la France du Nord. Le rayonnement des religieux s’étend sur un ban seigneurial tant urbain que rural : l’abbaye est alors à son apogée.
Tombée en commande dès 1531, l’abbaye voit son influence décliner ; en 1789, la communauté n’excède pas 11 religieux. Vendue en 1793 comme beaucoup d’autres bâtiments religieux devenus biens nationaux, elle est devenue carrière de pierres et disparaît alors du paysage rémois…
Outre des remplois probables dans des maisons du quartier de l’ancien « Bourg-Saint-Remi », les derniers vestiges monumentaux encore visibles aujourd’hui se trouvent dans les galeries souterraines des caves de la Maison de Champagne Taittinger dont le siège et l’entreprise occupent actuellement le site. Plusieurs vestiges mobiliers subsistent dans la Cathédrale ou à Saint-Remi (basilique et musée).
Les documents sélectionnés (1 carte, 12 plans, 42 gravures et dessins, 10 photos dont 8 en couleurs), certains inédits, sont puisés dans les fonds, publics ou privés, des collections régionales. Parmi ces reproductions, on peut souligner l’intérêt d’un essai de restitution du plan de l’abbaye sur une trame moderne, la carte des dépendances temporelles de la communauté monastique et le dessin par Bence du Tombeau de Jovin.
Album porte-folio cartonné, 30 x 42 cm, 38 planches noir et blanc, 4 p. de présentation, 1987.
Dossier iconographique en vente : 25 euros + port,
Référence DIC 2
Modalités de vente par correspondance et expédition : contre remboursement
Vente par correspondance : Télécharger le bon de commande [pdf]
Vente à Reims : prendre contact