Histoire ? mythe et légendes, idéologies et Péril jaune, tourisme européen et patrimoine local (petit, caché mais réel…)
Le journal L’Union du Dimanche (16-6-2011) se perd, corps et âme, entre Reims, les Champs Catalauniques champenois et les steppes de l’Asie centrale (p. 2) mais se retrouve, pour le meilleur, dans la publication de sa double page sur la « Journée du Patrimoine de pays » le 19 juin (p. 22-23), patrimoine bien de chez nous mais c’est ici une bonne action : au sujet d’une « chronique historique » d’Alain Di Rocco publiée en… 2009 ! et intitulée : « Année 451, la bataille qui sauva l’Occident » ; tout un programme ! (JJV)
page 2, Quand Attila… une boucherie entre dieux guerriers et chiens enragés (dixit ? les historiens antiques Jordanès et/ou Grégoire de Tours, à vérifier) ; et page 22/23 A la découverte du patrimoine caché (programme d’une vingtaine de rendez-vous le 19 juin dans l’Aisne-Ardennes-Marne)
1 – La belle double page du magazine central sur la Journée du petit patrimoine de pays et la Journée des moulins
2 – « Quand Attila occupait Reims et brûlait Troyes » (titre de l’article de L’Union) , « Année 451, la bataille qui sauva l’Occident » titre du livre d’Alain Di Rocco, publié en 2009 chez Thelès
Dossier en cours par JJ Valette : l’article de L’Union / la page 4 de la couverture / des liens sérieux vers Wikipédia ou des sites de sociétés patrimoniales en Champagne-Ardenne : Michel Rouche et Attila , Ammien Marcellin, SACSAM, la Carte Archéologique de la Marne 51/1 pour la commune de La Cheppe, trésor de Pouan (Aube) au Musée de Troyes et par Google. P. Richardot, auteur reconnu de : La fin de l’armée romaine 284-476, chez Economica, pp. 352-367 et passim, qui est un livre tout à fait lisible, même par des non spécialistes d’Antiquités ou d’armées
1ère remarque au sujet du contexte de l’article : pourquoi un article le 16 juin dans L’Union du Dimanche alors que ce livre est sorti en 2009 et l’auteur venu dans une librairie rémo-catalaune il y a plusieurs mois déjà ? !
Que la cathédrale N-D de Reims fasse « la une », soit un sujet de « com » ou un « sujet porteur » (cf. L’Union du 26-5-2011), c’est un fait globalement positif et pour les sciences de l’art et pour l’histoire culturelle et pour la municipalité à vocation métropolitaine et internationale ! Mais, que L’Union, un dimanche, en page 2, fasse de cette pseudo étude sur un pseudo sauvetage de « L’Occident » échappant à des » chiens enragés » et à des Huns d' »une grande bestialité » (voir plus bas la source réelle d’une description attribuée par le journaliste à l’auteur Di Rocco… qui n’est pas Ammien Marcellin) est incompréhensible à priori. Que, peut-être, l’on s’interresse à faire venir dans la Marne, à La Cheppe ou ailleurs, des touristes ukrainiens, hongrois de l’U. E. ou pas encore, ne justifie pas un tel déploiement d’amateurisme culturel sous le couvert de « l’Histoire ». Cela pourrait être presque comparé à un abus de faiblesse : pas très charitable de vouloir donner une fausse mémoire aux lecteurs de l’Union, aux touriste et à d’éventuels décideurs. Mieux vaudrait encore envoyer les touristes faire du ski sur la ligne bleue des Vosges, même en passant par Vatry. Ou alors, il faut prendre les moyens d’attirer et d’intéresser sérieusement ces touristes français ou étrangers, avec l’exploitation les bonnes ressources existantes, situées, en gros, entre Châlons-Troyes-Vitry-le-François dans ces Champs Catalauniques où déjà beaucoup de gens se sont perdus, de bonne foi ou pas.
D’autres régions de France, avec d’autres journaux, l’Ouest, le Sud-Ouest, le Dauphiné… produisent, en général, de la documentation et du tourisme culturel bien meilleur quant aux sources.
JJV Notice en cours juin 2011 © Rha